Groupe hôtelier Arcade-Accor : La direction doit payer26/07/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/07/une1774.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Groupe hôtelier Arcade-Accor : La direction doit payer

Pour demander l'annulation de huit licenciements, une quinzaine de " femmes de ménage " de la société Arcade, du groupe Accor, ont manifesté lundi 22 juillet de Belleville jusqu'au conseil des Prud'hommes, rue Louis-Blanc à Paris. Cette manifestation, peu nombreuse, soutenue par trois syndicats SUD, CNT et CGT, était dynamique et ces femmes qui en sont à leur quatrième mois de grève n'entendent pas reprendre leur esclavage comme cela, bas salaires et course au rendement. Beaucoup d'entre elles ont des problèmes de santé, tellement c'est difficile.

Quatre mois de lutte, cela crée des liens et pousse à la fronde. Il faut dire que leur patron est richissime : Arcade c'est Accor, Sofitel, Novotel, Ibis, Mercure, Libertel, Etap, Formule 1, Partenon, Suitehôtel, Thalassa, Atria, Coralia, Motel6, Frantour, Courtepaille, les Wagons-lits, tickets-restaurant, etc.

Au métro Colonel-Fabien, il y a un hôtel Ibis et celui-ci était bien protégé par des policiers équipés. Après 130 jours de lutte, ces femmes, immigrées du Sénégal ou du Mali ou d'ailleurs, gardent la tête haute plus que jamais.

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