Axa-Assurances Paris : Une déléguée menacée de licenciement26/07/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/07/une1774.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Axa-Assurances Paris : Une déléguée menacée de licenciement

La direction d'AXA a engagé, en décembre 2001, une procédure de licenciement contre une employée, déléguée FO, qui travaille sur une plate-forme téléphonique, avenue Kléber à Paris. Désavouée par l'inspection du Travail, la direction vient de faire appel auprès du ministre du Travail.

La direction reproche à notre collègue de refuser d'assurer des " permanences " qui, dans les faits, remettent en cause les horaires mobiles très appréciés des salariés. Ces " permanences " vont jusqu'à 19 heures le soir. Avec les temps de transport, cela veut dire rentrer chez soi après 20 h. On imagine les problèmes que cela peut poser, par exemple, à une mère de famille. Cette salariée a donc refusé de se porter volontaire et incité ses collègues à faire comme elle ! Ce dernier motif, appel au refus, a été rapidement abandonné par la direction car cela s'apparentait à un délit d'opinion ; mais, sur les permanences, AXA insiste, même si elle n'a pas respecté le protocole de mise en place des 35 heures qui prévoit de saisir le Comité d'entreprise de tous les litiges liés à la mise en place de permanences.

Tous les syndicats se sont prononcés contre le licenciement et une pétition soutenue par la majorité d'entre eux a déjà recueilli plus de 600 signatures à AXA Courtage, en pleine période de vacances.

Le personnel voit bien le danger de créer un précédent concernant les permanences, qui sont refusées par de nombreux salariés dans de nombreux secteurs. La partie n'est donc pas gagnée pour la direction, qui devra renoncer au licenciement de notre collègue.

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