Dans les hôpitaux17/05/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/05/une1764.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Dans les hôpitaux

Services déjà en heures d'été

Serions-nous déjà en période de vacances ? En tout cas, on n'est pas encore en congés que des lits sont périodiquement fermés, faute de personnel, comme en Cardiologie il y a quinze jours, ou en ce moment en Orthopédie, en Hématologie et en Cancérologie.

Parce que les gouvernements depuis une dizaine d'années n'ont pas formé d'infirmières en nombre, n'ont pas voulu embaucher, l'hôpital - pourtant service public - ne peut pas accueillir tous les malades.

Bientôt, les patients devront venir à l'hôpital avec leur linge, leurs médicaments... et leurs soignants !

Les bons comptes font ...

A Saint-Antoine, les 35 heures ne seront appliquées dans les services qui le peuvent qu'à partir du 21 mai.

D'autre part, les textes réglementaires pour la présence au travail n'existant pas encore, ce sont donc les anciens qui restent en vigueur.

Cela n'empêche pas certains cadres de faire leur règlement à eux, évidemment défavorable au personnel pour la récupération en RS des jours férié, entre autres. Tout cela serait, paraît-il, mis sur des comptes provisoires.

Nous, ce que nous voulons, ce ne sont pas des comptes provisoires, mais que l'on nous rende des comptes et que l'on nous donne notre dû.

(Echos du bulletin Lutte Ouvrière - Hôpital Saint-Antoine - Paris)

Augmenter les salaires

La paie d'avril est meilleure que d'habitude grâce au versement de la prime, du moins pour ceux qui peuvent en bénéficier.

En effet, les contractuels, qui font pourtant le même travail, ne touchent pas la prime, et pour ceux qui ont eu des arrêts, elle est réduite.

Vu le peu d'augmentation de salaire depuis plusieurs années, c'est tous les mois que l'on devrait avoir cette même paie, et pour tout le monde.

Scandaleux

Actuellement, 13 lits de Neurologie sont fermés faute de médecins.

Depuis des années, le nombre d'étudiants en médecine et dans le secteur paramédical est insuffisant.

Les pouvoirs publics le savent bien mais, en diminuant le nombre de soignants, ils cherchaient à réduire les dépenses de santé, comme si c'était les soignants qui rendaient les gens malades.

On voit aujourd'hui ce que donne cette politique criminelle menée par les gouvernements successifs depuis trente ans !

(Echos du bulletin Lutte Ouvrière - Hôpital Pontchaillou -Rennes)

Partager