Chevènement et son panache Bleu-Blanc-Rouge17/05/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/05/une1764.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Politiciens

Chevènement et son panache Bleu-Blanc-Rouge

Chevènement a annoncé 400 candidats pour les élections législatives de juin, du moins si la plupart n'ont pas déserté d'ici là.

Chevènement qui, avec son Pôle républicain, avait pris des grands airs pour parler de la République, essayant de récupérer une partie des électeurs de gauche sans bouder des soutiens du côté de Pasqua et autres adeptes de la « souveraineté nationale », a annoncé qu'il continuerait son cavalier seul aux législatives, refusant la main électorale tendue par le PS. « Peu importe d'où nous venons. Ce qui importe, c'est où nous allons », avait-il déclaré. Mais même la destination s'est avérée trop incertaine.

Le soir même du deuxième tour, l'ancien ministre de l'Intérieur de Jospin avait redécouvert le PS, avec qui il s'était dit prêt à discuter « pour trouver

une, formule d'accord qui sera d'autant plus large que nous serons d'accord sur le fond ». Le fond en question consistait en ce que le PS soutienne vingt candidats du Mouvement des Citoyens en échange d'un soutien à 60 candidatures du PS. Le marchandage n'a pas abouti, deux députés n'ont pas traîné pour abandonner le Mouvement des Citoyens et nombre de supporters annoncent qu'ils vont tenter leur chance ailleurs, en particulier ceux issus de la droite liée à Pasqua, qui doivent pressentir que la mangeoire la mieux remplie se trouve de ce côté.

Tout ce petit monde se gargarise de grands mots comme la « République » et la « souveraineté nationale » et montre qu'il a surtout en commun son extrême sensibilité à chercher des places.

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