SNCF (Villeneuve-Prairie)12/04/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/04/une1759.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF (Villeneuve-Prairie)

RECUL DE LA DIRECTION

Sur le chantier de la Manoeuvre SNCF de Villeneuve-Prairie, banlieue proche de Villeneuve-Saint-Georges, les cheminots se sont mis en grève lundi 25 mars, pour exiger deux embauches supplémentaires, deux reclassements avec passage à l'échelon supérieur et l'annulation de la menace de licenciement qui pesait sur un jeune embauché.

Cela faisait longtemps que la direction prétendait étudier le problème posé par le manque de main-d'oeuvre. Mais, à part procéder à des changements d'horaires, elle se refusait à embaucher. Excédés, le lundi en question, quatorze cheminots étaient en grève sur un effectif de seize.

Dans un premier temps, la direction accepta les deux reclassements et fit passer un examen médical au jeune menacé de licenciement, premier pas pour... son embauche. Jeudi 28 mars, la réunion de délégués du personnel prévue était écourtée, les syndicats CGT et Sud quittant la séance devant le refus de la direction de satisfaire toutes les revendications. Le même jour, une assemblée des travailleurs réunissait 80 cheminots, qui allèrent dire au responsable ce qu'ils avaient sur le coeur et... le lendemain, la direction annonçait une embauche supplémentaire, les reclassements demandés et l'embauche du jeune au service électrique, ainsi que le paiement de deux jours de grève sur les cinq effectués.

Le succès n'est pas total, mais il a quand même permis aux cheminots de la Manoeuvre, qui sont les plus mal payés, de donner la mesure de leur détermination.

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