A partir du 4 mars, les sociétés d'autoroutes ont décidé d'augmenter leurs tarifs, de 1,17 % à 3,29 %, selon les sociétés, pour les voitures particulières. Cela fera une moyenne de 1,7 % pour les autos et de 2,9 % pour les camions.

Pour quel motif cette hausse soudaine et non négligeable ? Le ministère des Transports, qui est bien entendu de connivence avec les sociétés, a expliqué qu'il s'agit de "permettre aux exploitants d'assurer le maintien d'un haut niveau de service, en mettant l'accent sur la sécurité". Mais de quels services s'agit-il ? Ceux qui l'on trouve dans les stations d'autoroutes ne sont pas gratuits que l'on sache. Le prix du carburant n'y est pas donné. Les usagers payent déjà tout au prix fort, péages, essence, sandwiches, repas.

En fait, alors que l'on clame partout dans les milieux officiels que les prix ne doivent pas déraper, que les consommateurs doivent faire preuve de vigilance, voilà un bel exemple d'une hausse organisée avec la complicité des pouvoirs publics, au bénéfice des sociétés concessionnaires.