Le meeting d'Arlette Laguiller le 21 février, au Havre01/03/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/03/une1753.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

Le meeting d'Arlette Laguiller le 21 février, au Havre

Près de 350 personnes étaient venues écouter Arlette Laguiller au Havre, le 21 février, une assistance jeune et populaire.

Lors du débat, une travailleuse demanda si " la CSG nous sera rendue un jour, car je suis payée au Smic, et cela me ferait alors 6500 F net ". Et encore, dans l'entreprise de moins de vingt salariés où elle est, loi sur les 35 heures ou pas, le patron continue à imposer 39 heures avec " 80 F de plus pour toute récompense "...

Un étudiant se demandait s'il ne faudrait pas, malgré tout, accorder des aides aux entreprises pour qu'elles viennent créer des emplois. Arlette Laguiller lui répondit que l'Etat ne fait que ça depuis des années. Résultat : " Les entreprises qui s'installent prennent les subventions. Mais le jour où elles estiment ne plus faire assez de profits, elles ferment et ne remboursent même pas les aides ". Alors, ça suffit ! Puisque l'Etat a de l'argent pour les entreprises, qu'il embauche directement, et tout de suite.

En conclusion, à un ancien docker, qui se présenta comme proche du PCF, père de huit enfants et grand-père de douze, en s'indignant que ce " gouvernement de m... traite de voyous des mômes " qu'il condamne à la rue et qui " n'ont rien, pas de travail comme au Havre ", Arlette souhaita qu'il les convainque de militer avec nous car " on veut changer le monde " !

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