Les négociations locales sur la Réduction du Temps de Travail ont commencé depuis quinze jours au Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse. Vu le protocole national et le peu d'embauches proposées, il n'y avait rien de bon à en attendre. Mais plus les intentions de la direction se précisent, plus le mécontentement augmente : suppression du temps de repas dans le temps de travail, diminution du chevauchement entre équipes, diminution du nombre de jours de congés annuels. En ce qui concerne les embauches, c'est encore pire : l'Agence Régionale de l'Hospitalisation (ARH) ne propose que 142 postes supplémentaires pour 2002. Mais comme le budget 2002 est en régression, 110 postes risquent d'être supprimés dans le même temps, ce qui réduirait à une trentaine le nombre de postes réellement créés. Pour un hôpital de 9 000 personnes, cela fait à peine 0,3 % d'effectifs en plus.

Sur l'initiative de la CGT et de SUD, des rassemblements ont lieu lors de chaque séance de négociations, où nous nous retrouvons de plus en plus nombreux. De 300 le 16 janvier, nous étions plus de 1 000 jeudi 24 devant l'Hôtel-Dieu où siège la direction, et nous sommes partis en manif au siège de l'ARH, malgré le temps pluvieux.

Pour la journée nationale de grève, les hospitaliers toulousains devaient aller manifester à Bordeaux où ils espéraient être le plus nombreux possible.