Centre de tri du courrier international Paris Landy : Les " conseillers mobilité " à l'oeuvre01/02/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/02/une-1749.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Centre de tri du courrier international Paris Landy : Les " conseillers mobilité " à l'oeuvre

En juin 2001, la direction du Courrier international annonçait la fermeture du centre de tri postal du Landy dans le 18e arrondissement de Paris.

C'en était fini du baratin sur ce centre ouvert en juillet 1991 et qui devait être un centre pilote, spécialisé dans le tri et l'acheminement du courrier destiné aux pays étrangers, ou en provenant.

Tout au long de ces six derniers mois, la direction a multiplié le nombre de " conseillers mobilité " soi-disant chargés de proposer à chacun de nous un emploi dans un autre centre de tri ou dans un bureau de poste. Dans le même temps, d'autres centres de tri de la région parisienne, Fontenay, Orly-Sénia ainsi que Roissy I un peu plus tard, étaient promis à la fermeture. Autant dire que des emplois en centre de tri dans la région parisienne, cela n'existe pratiquement plus.

Dans cette situation, les " conseillers mobilité " n'ont réussi à muter ou à prévoir la mutation, plus ou moins à leur convenance, que de 101 d'entre nous. Ce chiffre comprenant les retraités et les préretraités !

A ce jour, nous sommes encore un peu plus de 300 à travailler au Landy. Au fil des jours un grand nombre de collègues se sont convaincus qu'il est nécessaire d'exiger de la direction le reclassement de chacun dans le centre ou le bureau de son choix, avec des horaires de travail qui lui conviennent.

Pour appuyer cette revendication, les syndicats CGT et SUD, rejoints par des syndiqués CFDT de nuit, avaient appelé à une journée de grève et à un rassemblement devant le siège de la direction du Courrier international pour le jeudi 24 janvier. Nous étions 150 grévistes et 70 au rassemblement devant les bureaux de la direction, qui finalement dut accepter de nous recevoir tous ensemble... Mais c'était pour nous endormir et ne rien céder à notre revendication. La principale activité de ces messieurs, ces 15 dernières années, a consisté à fermer l'un après l'autre les centres de tri postaux parisiens.

Cette journée a redonné le moral. Mais il ne s'agit que d'un premier pas si nous voulons faire entendre notre volonté d'être reclassés où nous voulons.

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