Syléa-Valéo Bellegarde (Loiret) : - 121 salariés risquent de payer pour une opération financière25/01/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/01/une-1748.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Syléa-Valéo Bellegarde (Loiret) : - 121 salariés risquent de payer pour une opération financière

L'usine Syléa de Bellegarde, dans le Loiret, est menacée de fermeture. Les 121 salariés, pour l'essentiel des femmes, y fabriquent des faisceaux électriques pour l'équipementier automobile Valéo dont Syléa est une filiale.

Cette menace arrive après que Valéo a fermé les usines de Vire dans le Calvados et de Cahors dans le Lot. Il lui reste quatre usines de fabrication de faisceaux électriques en France qu'il entend fermer en jetant à la rue les 1 400 salariés qui y travaillent encore.

Pour les ouvrières de Bellegarde, l'angoisse est grande car elles savent ce que valent les promesses de reclassement que Valéo leur avait faites. Des ouvrières de l'usine de Vire, en Normandie, avaient accepté d'aller travailler à Labastide-Saint-Pierre, dans le Tarn-et-Garonne. Et maintenant Valéo ferme aussi Labastide !

Alors, que vont devenir les ouvrières de Bellegarde, dans cette petite ville de 1 500 habitants, à 25 kilomètres de Montargis ? Que vont devenir ces femmes dont beaucoup travaillent depuis 15, 20 voire plus de 30 ans dans des conditions difficiles ?

La fermeture de l'usine est d'autant plus révoltante que la production a augmenté. Plus de vingt intérimaires travaillent aux côtés des 121 salariés car il fallait doubler la production pour un type de faisceau. Tous les salariés étaient dans la rue à Bellegarde, le samedi 19 janvier, accompagnés d'anciens ouvriers, de proches, pour dénoncer cette opération financière de Valéo.

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