McDo Strasbourg-Saint-Denis (Paris) : - les grévistes restent déterminés25/01/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/01/une-1748.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

McDo Strasbourg-Saint-Denis (Paris) : - les grévistes restent déterminés

Depuis le 24 octobre dernier, les salariés du McDo de Strasbourg-Saint-Denis, à Paris, sont en grève pour exiger la réintégration de cinq de leurs camarades licenciés sous le prétexte d'avoir détourné de l'argent à partir d'opérations de caisse, mais en réalité pour avoir fait grève en solidarité avec un militant syndical menacé de licenciement parce qu'il avait demandé des élections de délégués du personnel et que ces employés entendaient se présenter comme candidats à ces élections.

Le meeting de soutien, tenu le 11 janvier à la Bourse du Travail à Paris, a réuni environ 150 personnes. Il a permis aux grévistes d'expliquer les motifs de leur mouvement et de témoigner de leurs conditions de travail. Des représentants d'autres McDo ont également pris la parole pour expliquer à leur tour les raisons qui les ont conduits à observer à leur tour des arrêts de travail.

Des jeunes du secteur de la restauration rapide, Quick, Pizza Hut, Fuente del Oro (restauration rapide à EuroDisney), ou d'autres en intérim ou en contrats jeunes, ont raconté leurs conditions de travail et leur situation de précarité imposée par ce type de contrat dont abusent les employeurs avec la complicité du gouvernement.

Le comité de soutien, la CGT, des représentants d'autres organisations politiques ou syndicales ont exprimé tour à tour leur appui et leur solidarité, parmi lesquels la députée européenne de Lutte Ouvrière Armonie Bordes.

Parallèlement, les jeunes salariés de McDo continuaient leurs actions. Le McDo des Champs-Elysées se retrouvait à nouveau bloqué pendant une journée, celui de Saint-Germain connaissait plusieurs journées de grève et les grévistes de Strasbourg-Saint-Denis bloquaient d'autres restaurants parisiens.

Les grévistes sont toujours aussi déterminés à obtenir la réintégration de leurs camarades licenciés et ils appelaient à venir nombreux au Conseil des Prud'hommes, le jeudi 24 janvier, pour connaître la décision des référés concernant la demande de réintégration.

Partager