Collège Jean-Vilar La Courneuve(93) : Non au licenciement d'un aide-éducateur25/01/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/01/une-1748.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Collège Jean-Vilar La Courneuve(93) : Non au licenciement d'un aide-éducateur

Au collège Jean-Vilar à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, un aide-éducateur a été licencié par le chef d'établissement. Sous des prétextes fallacieux, refus d'obéissance fondé sur des "interprétations" de certains faits et gestes, il s'est vu signifier son licenciement le 21 décembre dernier, deux heures avant la fermeture de l'établissement pour les vacances de Noël. Quand on donne aux chefs d'établissement le droit de jouer aux petits patrons, voilà ce que cela peut donner...

Il faut savoir que les aides-éducateurs dans l'Education nationale sont des employés sous contrat de droit privé, ces fameux "emplois jeunes" créés par le gouvernement à partir de février 1997 pour les jeunes de 18 à 25 ans, en contrat de cinq ans uniquement. Les aides-éducateurs dans les collèges interviennent surtout pour les aides aux devoirs des élèves, l'animation des activités en dehors des cours, des actions de prévention de la violence, etc., des activités bien utiles !

Sur les six aides-éducateurs que le collège comptait l'an dernier, deux ont démissionné et n'ont pas été remplacés, et voilà qu'un troisième est licencié. Et cela alors qu'il faudrait embaucher bien plus dans l'Education nationale pour permettre à tous les élèves de suivre et de réussir leur scolarité. Les besoins sont énormes. Et les emplois créés doivent être de vrais emplois, avec une formation et pas des petits boulots précaires.

Le licenciement a beaucoup choqué dans l'établissement. A la rentrée, une pétition, des lettres et des témoignages ont été faits et présentés à la direction de l'établissement et à l'Inspection académique. Le 10 janvier, les personnels enseignant, surveillant et aide-éducateur ont fait grève toute la journée et à 75 %. Pour le moment, la direction de l'établissement campe sur ses positions, notre collègue licencié a décidé de porter l'affaire devant les Prud'hommes et nous comptons bien ne pas en rester là.

La direction et le rectorat doivent le réintégrer !

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