Sollac Biache (62) : Non à la fermeture !24/12/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/12/une-1744.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sollac Biache (62) : Non à la fermeture !

Vendredi 14 décembre, la direction de Sollac-Atlantique -société appartenant au trust sidérurgique Usinor qui vient de fusionner avec les entreprises espagnole et luxembourgeoise Aceralia et Arbed pour former Arcelor -a annoncé au comité central d'entreprise la fermeture de l'usine de Biache-Saint-Vaast près d'Arras (Pas-de-Calais) qui emploie 423 travailleurs. Le prétexte avancé est une surcapacité des produits laminés à froid.

Ces dernières années, Usinor a fait de très importants bénéfices : 5 milliards de francs pour l'année 2000. A Biache, la direction avait constitué une équipe de suppléance qui travaillait le samedi et le dimanche, douze heures par poste, pour faire face à la surcharge de travail. En décidant de fermer Biache, la direction de Sollac veut, dans le cadre d'Arcelor, faire réaliser la même production par moins d'ouvriers.

La fermeture de l'usine de Biache serait catastrophique pour les travailleurs de l'usine et les communes environnantes. Une partie du personnel de Biache travaillait auparavant à Denain où la sidérurgie a fermé au début des année 1980. La direction laisse entrevoir qu'à cinquante ans et plus, ils pourront aller travailler à Dunkerque, à 120 km de là... Quant à trouver du travail sur place, cela sera encore plus difficile pour les chômeurs et les jeunes.

Vendredi 14, trois cent personnes se sont rassemblées à l'entrée de l'usine avec les maires des communes, à l'appel de l'intersyndicale.

Les attaques contre les travailleurs d'Arcelor ne vont pas se limiter à Biache. D'autres usines seront concernées par les restructurations. C'est tous ensemble qu'il faut s'y opposer !

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