Les seize vendeuses de Kiabi-Béziers, qui sont en grève depuis le 29 septembre, continuent leur combat contre le licenciement abusif de l'une des leurs et pour la revalorisation de leur contrat de travail à temps partiel. La direction, au jour où nous écrivons, n'a rien cédé, et ne cesse de faire des procédures juridiques à l'encontre des salariés en grève.

Dernièrement, le tribunal a déclaré la grève licite mais pas l'occupation du parking, et le fait qu'ainsi la grève soit reconnue même par la justice a été ressenti comme une victoire. D'autant plus qu'une délégation des McDo, en grève eux aussi à Paris, est venue soutenir le combat des travailleuses de Kiabi et que les élections du personnel au sein de l'entreprise ont montré que, malgré la pression de la direction et la constitution d'un "syndicat" de circonstance, une partie du personnel non gréviste soutient la lutte.

Le moral est bon : la lutte continue.