Dans le palmarès 2001 des hôpitaux réalisé récemment par le journal Le Point, l'hôpital de l'Antiquaille - un des hôpitaux des Hospices Civils de Lyon (HCL) - arrive en seconde position au niveau national pour son activité endocrinienne, reconnaissant par là la qualité des soins qui y sont prodigués. Pourtant, cet hôpital est appelé à disparaître dans le cadre du plan de restructuration des hôpitaux lyonnais envisagé depuis plusieurs années.

Alors, qu'on ne vienne pas nous dire que c'est parce que la sécurité des malades n'est pas suffisante que l'on ferme des hôpitaux. Ni même que le taux d'occupation des lits est trop faible, puisque la direction générale des HCL retarde systématiquement sa fermeture, faute semble-t-il de lits de dégagement pour les malades.

Malgré cela, la direction maintient son projet de fermeture car le personnel paramédical titulaire est petit à petit muté et remplacé par des agents contractuels. Que deviendront ces travailleurs précaires lors de la fermeture de l'établissement ? Jetés à la rue, on s'en doute. Car la direction se moque bien de leur avenir, comme elle se fiche des malades qui auront plus de difficultés pour trouver une hospitalisation rapide.

Son souci essentiel, c'est d'appliquer les consignes du gouvernement, c'est-à-dire diminuer les dépenses de santé.