Lundi 17 septembre, nous étions autour de 200 à nous retrouver devant le Conseil d'administration de l'hôpital de Lille, dont Martine Aubry est présidente, à l'appel de la CGT, de la CFDT et de la CFTC. Accueillie par des huées, elle a pris le micro syndical pour dire qu'elle était "très déçue par cet accueil car les 35 heures sont une avancée sociale." Elle a tenté d'amadouer les manifestants en rappelant que la région Nord-Pas-de-Calais était sous-équipée médicalement, et qu'elle ferait tout pour que nous ayons proportionnellement plus que d'autres régions, et que "les syndicats feraient mieux de se mobiliser avec elle pour ça".

Mais Martine Aubry a attendu d'être devant les caméras de la télévision et non devant le personnel pour annoncer qu'elle estimait à 450 les postes qui pourraient être alloués au CHRU de Lille. Or la CGT demande 800 à 900 postes rien que pour compenser la réduction du temps de travail. La direction dit elle-même qu'il faudrait au minimum 500 postes pour compenser le retard actuel. Alors ce ne sont pas 450 postes qui sont nécessaires, mais 1 400.