Le plan d'austérité du gouvernement argentin intervient dans une situation sociale marquée, sur un fond de démoralisation, par des affrontements parfois sanglants entre des chômeurs désespérés et la police dans les régions les plus paupérisées.

Car le gouvernement argentin n'est pas chiche quand il s'agit de réprimer la contestation sociale.

Une trentaine de militants sont actuellement emprisonnés et doivent faire face à des charges de " sédition " pour avoir participé à différentes grèves et manifestations.

Parmi ceux-ci, on trouve Raul Castells, le dirigeant du mouvement indépendant des retraités de la province de Buenos Aires, Emilio Ali, le dirigeant d'un mouvement des chômeurs et des militants de diverses régions où il y a eu des affrontements, Salta, Jujuy, Mar del Plata.

Un mouvement de protestation est en train de se mettre sur pied en Argentine pour obtenir leur libération.