Notre camarade José Lopez s'est éteint samedi 26 mai. Militant communiste, militant internationaliste, il avait rejoint nos rangs il y a une dizaine d'années, après avoir milité au PCF et à la CGT, entre autres à Citroën. Il n'est jamais facile de militer dans des entreprises, sous la férule patronale ; mais ce l'était encore moins, en ce temps-là, dans cette entreprise où sévissaient des nervis commandités par la direction.

Puis il a continué le combat à Saint-Denis, y représentant Lutte Ouvrière, sur les listes que nous avons présentées lors des élections municipales de 1995, puis tout récemment en 2001.

Mais c'est quotidiennement qu'il agissait, malgré la maladie qui le rongeait et les souffrances qu'il fallait surmonter. Plus particulièrement en contribuant à l'organisation du combat incessant, difficile, pour la régularisation des sans-papiers.

José avait demandé qu'il n'y ait ni fleurs ni couronnes au cimetière. Simplement quelques brins d'églantine, symbole du mouvement ouvrier. Simplement un drapeau rouge et que l'on chante l'Internationale. Jeunes et moins jeunes de Lutte Ouvrière étaient présents, ainsi que d'autres qu'il avait côtoyés durant sa vie militante pour le saluer et pour partager la peine de sa famille.