Échos de la grève SNCF : Au dépôt de Perrigny13/04/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/04/une-1709.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Échos de la grève SNCF : Au dépôt de Perrigny

A Dijon-Perrigny, chez les roulants, la grève qui a débuté le jeudi 29 mars était suivie à près de 90 %. Les assemblées générales regroupent entre 250 et 300 personnes sur un effectif total de 600 conducteurs. C'est la FGAAC, qui est majoritaire, et SUD qui mènent le mouvement. La CGT et la CFDT, depuis le début, sont suivistes mais soutiennent celui-ci et appellent à la reconduction.

Nous sommes nombreux aux piquets de grève (entre 30 et 60 personnes) et nous discutons beaucoup entre nous de notre ras-le-bol, du manque d'effectifs qui fait que nos conditions de travail sont de plus en plus dures, des congés refusés, des salaires qui n'augmentent pas, des pressions incessantes de nos chefs surtout depuis qu'ils parlent de la mise en place du TGV Méditerranée et des restructurations liées au projet " CAP Client " qui entraîne le découpage de nos équipes en petites unités éparpillées. Les négociations nationales du jeudi 5 avril n'ont satisfait personne à l'AG du vendredi, et surtout pas les 0,7 % d'augmentation en plus.

À partir du lundi 9 avril, malgré les difficultés pour savoir qui restait en grève ou pas, et pour comprendre où allait le mouvement, beaucoup disaient que, comme Dijon est l'un des plus gros dépôts complètement en grève, nous devions continuer à nous battre tous ensemble sur les revendications nationales pour aider les plus petits dépôts en grève ou ceux qui ont un petit nombre de grévistes.

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