Les échos de la grève à la SNCF : Rouen et Sotteville06/04/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/04/une-1708.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Les échos de la grève à la SNCF : Rouen et Sotteville

Sur la région de Rouen et Sotteville, la journée du 29 mars a été diversement suivie par les cheminots. C'est dans les secteurs où il y a déjà eu des petits mouvements ou des assemblées que la mobilisation a été la plus forte : 80 % chez les contrôleurs, 74 % chez les ouvriers des ateliers de Quatre-Mares, 58 % chez les mécaniciens du dépôt de Sotteville.

Les motifs de mécontentement ne manquent pas. Nos conditions de vie et de travail se détériorent, comme ailleurs. Nous n'arrivons pas à avoir nos congés ou nos repos. Les dates limites pour nous les attribuer sont repoussées de plusieurs mois dans certains secteurs.

Alors, le lundi, constatant que dans d'autres établissements la grève continuait, les syndicats FGAAC, SUD et la CGT du dépôt de Sotteville ont appelé a une assemblée générale qui a voté la grève. Dès leur première AG au dépôt, les grévistes voulaient faire remarquer que leur mouvement n'était pas catégoriel, et c'est dans ce souci qu'au cours de l'AG du mardi ils ont voté une motion, qui a été distribuée par une quinzaine de mécanos aux ateliers de Quatre-Mares pour appeler les autres à suivre.

Sur les autres chantiers, à l'initiative de FO, SUD, la CFDT et parfois la CGT, des assemblées ont été organisées. Tout le monde sait qu'il faudra plus de 24 heures de grève pour faire céder la direction et, en l'absence d'engagement des centrales syndicales CGT, surtout, et CFDT, le pas semble dur à franchir.

Si beaucoup seront en grève jeudi 5, un grand nombre hésite à se lancer dans un mouvement reconductible.

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