Les échos de la grève à la SNCF : Orléans-Les Aubrais06/04/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/04/une-1708.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Les échos de la grève à la SNCF : Orléans-Les Aubrais

Le 29 mars, nous étions nombreux à répondre à l'appel de l'ensemble des syndicats du centre ferroviaire pour protester contre le manque d'effectifs, de locomotives, le blocage des salaires et contre la réforme de Gallois.

A l'assemblée générale du matin, nous étions plus de 130 (sur 850 cheminots) rassemblés dans le hall de la gare. Cette AG rappelait à beaucoup celles de 1995 ! Il y avait une bonne proportion de jeunes qui, eux aussi, en ont assez des conditions de travail que l'on nous fait subir, des congés et repos refusés qui s accumulent. A l'Exploitation (cheminots des gares) par exemple, ce sont plus de 7 600 jours qui restaient à donner au 31 décembre 2000, soit l'équivalent de 40 postes à longueur d'année.

On se disait que c'était l'occasion de continuer jusqu'à satisfaction, au moins sur le manque dramatique d'effectifs.

A l'AG reconvoquée le soir, 80 cheminots sont revenus pour savoir ce que nous faisions le lendemain. Une forte minorité de grévistes voulait continuer, d'autant que nous savions que la grève était déjà revotée ailleurs, mais la plupart des représentants syndicaux expliquaient qu'il ne fallait pas "gaspiller nos forces et se donner les moyens de refaire grève dans un délai court. Une majorité de l'AG s'est donc abstenue sur la reconduction.

Pour le 5 avril, seule une nouvelle AG est prévue le soir, une majorité de syndicats n'appelant pas à la grève.

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