Les échos de la grève à la SNCF : Dépôt du Charolais (Paris Sud-Est et ligne D du RER)06/04/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/04/une-1708.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Les échos de la grève à la SNCF : Dépôt du Charolais (Paris Sud-Est et ligne D du RER)

Vendredi 30 mars, l'assemblée appelée par la FGAAC et SUD réunissait une centaine de mécanos, prêts à reconduire la grève. Les représentants de la CGT expliquaient, non sans une certaine gêne, qu'ils ne souhaitaient pas voir le mouvement continuer. De l'intersyndicale nationale, il ressortait que la CGT et la CFDT appelaient à la réouverture immédiate des négociations salariales, mais n'appelaient pas pour autant à continuer le mouvement. FGAAC, SUD et FO appelaient de leur côté à continuer pour les salaires, les effectifs et contre la "gestion par activité .

Sur la base de ces informations, l'assemblée toujours aussi nombreuse revotait la grève, malgré la CGT qui argumentait sur le fait que les sédentaires avaient repris, donc que la grève allait devenir "catégorielle . Pendant que les grévistes organisaient des piquets de grève, les responsables CGT reprenaient le travail le soir même tandis qu'un certain nombre de leurs adhérents restaient en grève.

La grève a continué. La participation à l'assemblée était même en progression, le mardi matin 3 avril. Les nouvelles de la région, où le dépôt de Laroche est en grève à 90 % et celui de Villeneuve-Saint-Georges à 65 %, contribuent à encourager les grévistes à continuer. D'autant que les agents de conduite du TGV se sont mis aussi en grève. Le TGV Med ne fait pas que des heureux !

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