Les "conseils" des trafiquants d'armes16/03/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/03/une-1705.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Les "conseils" des trafiquants d'armes

Après Jean-Christophe Mitterrand, c'est le conseiller de l'ex-président de la République, Attali, qui vient d'être mis en examen pour avoir reçu une commission dans les ventes d'armes à l'Angola.

Au travers de sa société, ACA, il aurait touché 1,5 million de francs pour les "conseils" donnés, relatifs à un projet de "micro-crédits" pour l'Angola. En fait de conseils, ce n'est même pas lui qui les aurait fournis puisqu'il avait sous-traité l'affaire à un cabinet qui ne lui factura que 300 000 F... Bien sûr, il affirme qu'il n'était pas au courant que l'argent reçu provenait de la société de Pierre Falcone, Brenco, qui est au centre de cette affaire de traffic d'armes avec l'Angola. Il dit aussi n'avoir pas su que cette dernière société avait aussi acquitté la location d'un avion privé (480 000 F) pour lui permettre effectuer l'aller-retour entre Paris et l'Angola en une journée.

Dans l'entourage de Mitterrand, décidément, les "conseils" se monnaient cher - mais pas seulement chez les socialistes, puisque Pasqua aurait aussi grenouillé autour de cette affaire de ventes d'armes.

Tous ces gens, proches du pouvoir, ont plus le sens de leurs intérêts personnels que celui du service public, et s'enrichir sur le dos d'un des pays les plus pauvres de la planète en faisant le trafic d'engins de mort ne leur pose pas le moindre cas de conscience ; pourvu évidemment qu'ils touchent leur commission.

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