Le gouvernement voudrait faire croire que le problème des sans-papiers est un problème réglé. 63 000 d'entre eux ont été déboutés de leur demande et sont condamnés à vivre dans la clandestinité et la précarité.

Il fait la sourde oreille aux revendications des organisations de sans-papiers et aux associations qui les soutiennent et ose réprimer leurs actions par des arrestations, voire des expulsions.

Le problème n'est pas réglé. La régularisation des sans- papiers serait un acte de simple justice. C'est ce que diront et réaffirmeront tous ceux qui participeront samedi 3 mars à la manifestation organisée par la Coordination Nationale des Sans-Papiers, qui partira de la place Denfert-Rochereau à 14 heures.