Ces temps-ci, tant dans la sous-traitance que dans l'intérim, on nous explique qu'il y a un creux.

Plus de travail, les chantiers se débarrassent de ceux qui sont en régie dans les ateliers. Les boîtes embauchent avec des contrats à la semaine pour faire des bricoles et virent aussitôt. Soudeurs, tôliers, tuyauteurs se retrouvent à faire le tour des boîtes d'intérim et à chercher du travail pour passer le cap, sans aucune garantie de succès.

Les bateaux partent pour Miami retrouver les touristes et nous on part pour l'ANPE pour retrouver le chômage, en attendant le prochain coup de bourre où on nous demandera de faire n'importe quoi dans n'importe quelles conditions pour que les paquebots partent dans les délais.

Alors, l'embellie sur Saint-Nazaire ? Pour les patrons certainement, mais pas pour nous. Ceux qui prétendent qu'on n'a qu'à se baisser pour trouver du travail mentent de façon éhontée.