Les militants d'Action Directe comdamnés à la mort lente02/02/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/02/une-1699.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Les militants d'Action Directe comdamnés à la mort lente

Mercredi 24 janvier, le collectif Ne laissons pas faire a de nouveau attiré l'attention sur le sort de quatre militants d'Action Directe, incarcérés depuis quatorze ans et soumis à des conditions de détention particulièrement révoltantes.

Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani et Joëlle Aubron, qui ont revendiqué plusieurs assassinats - dont celui du Pdg de Renault - dans les années 1985 et 1986, ont été condamnés à la prison à vie, assortie de longues peines de sûreté. Depuis, ils sont soumis à un traitement particulièrement inhumain et dégradant ; un régime qui a tout d'une condamnation à la mort lente.

C'est pour dénoncer le sort particulier et la peine dans la peine que subissent depuis quatorze ans ces militants, que Jean-Marc Rouillan et Joëlle Aubron ont entamé une nouvelle grève de la faim. Ils réclament notamment la prise en charge dans une structure adaptée de Georges Cipriani, qui a sombré dans la folie à la prison d'Ensisheim, et au moins un suivi médical pour Nathalie Ménigon, qui a déjà fait deux accidents vasculaires cérébraux et en est sortie gravement handicapée.

Alors que le temps presse - Rouillan a cessé de s'alimenter depuis le 14 décembre - le gouvernement continue à faire la sourde oreille. Par son sailence et sa non-intervention, il prend ainsi délibérément la responsabilité de mettre la vie des condamnés en danger.

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