Serrib Belfort : Encore des licenciements qui devraient être interdits26/01/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/01/une-1698.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Serrib Belfort : Encore des licenciements qui devraient être interdits

Les travailleurs de Serrib, à Belfort, filiale 100 % de Bull, ont fait la grève totale durant trois jours pour réclamer une indemnité minimum de licenciement de 150 000 F. En effet, ils sont sous le feu d'un plan de cinquante-huit licenciements, sur un effectif total de deux cent quarante, dont trente-trois à l'usine de Belfort qui compte cent quatre-vingts travailleurs.

En dehors des mesures de préretraite FNE ou PRP, une vingtaine de travailleurs sont menacés d'être licenciés "sèchement" car Bull ne veut rien lâcher d'autre que le minimum légal, pour ne pas créer de précédent pour le prochain plan de mille huit cents suppressions d'emplois, dont mille deux cents en France, qui vient d'être annoncé officiellement.

Par contre ces actionnaires de Bull n'ont pas arrêté, depuis vingt ans, de recevoir des milliards de subventions de l'État, des collectivités locales, et en particulier ici pour les nouveaux bâtiments dans lesquels vient d'emménager la Serrib dans les Hauts de Belfort. Quant à l'ancien site Bull, le Technopole, il va encore bénéficier de millions de fonds publics pour permettre à Alstom d'agrandir ses installations... en réduisant ses effectifs! Des détournements de fonds qu'il faudra bien stopper.

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