RATP : Investir et embaucher d’urgence26/01/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/01/une-1698.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

RATP : Investir et embaucher d’urgence

En région parisienne, les transports en commun n'ont jamais été aussi fréquentés. En 2000 le trafic de la RATP a progressé de 4,7 %, et de 10 % sur les trois dernières années. Il y a de moins en moins de périodes creuses dans le métro, les bus et le RER.

Le PDG de la RATP dit que c'est dû à la reprise économique, à la carte Imagin'R réservée aux jeunes et à une meilleure sécurité. Sans doute, mais les horaires décalés, la multiplication des équipes, la flexibilité, la nécessité d'aller travailler de plus en plus loin n'y sont pas non plus pour rien. Car on ne constate aucune diminution parallèle des embouteillages.

Face à cette croissance de la fréquentation, les transports sont de plus en plus saturés. Les incidents et les pannes se multiplient et sont de plus en plus voyants.

La direction de la RATP prétend qu'elle y fait face en ouvrant de nouvelles lignes comme Eole et Météor, en multipliant les rames, les nouveaux matériels et les embauches. En fait, elle fait surtout tourner davantage le matériel, elle jongle avec les horaires des employés et aggrave leurs conditions de travail.

Des embauches massives, plus de matériel roulant, plus d'entretien, des prolongations de lignes en banlieue et des constructions de nouvelles lignes : voilà ce qu'exigerait un véritable service public des transports en commun dans la région parisienne.

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