Nos lecteurs écrivent : Le drame de la précarité26/01/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/01/une-1698.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Nos lecteurs écrivent : Le drame de la précarité

Une de nos lectrices nous décrit la précarité dans laquelle vivent comme elle de nombreux travailleurs, et peut-être encore plus de travailleuses qui ont à assumer des charges familiales.

"Je travaille à temps partiel en intérim depuis plusieurs années. Je touchais les ASSEDIC en complément de mon salaire.

Au mois de mars, j'étais en fin de droits. Il ne me restait pour vivre que l'intérim, c'est-à-dire 1 200 à 2 600 F par mois, selon le nombre d'heures.

Ce n'est qu'au mois de novembre que j'ai appris que j'avais droit à l'Allocation Spécifique de Solidarité pour compléter mon salaire. Les ASSEDIC ont régularisé ma situation, mais pendant huit mois j'ai dû survivre comme l'ai pu avec mes enfants.

L'Allocation Spécifique de Solidarité m'a été accordée pour six mois. Ensuite, elle doit être renouvelée, mais si les lois ne changent pas. J'ai toujours peur de ne pas avoir travaillé assez d'heures.

Je vis au jour le jour, sans projet, car je ne sais pas combien je vais toucher le mois suivant".

Catherine - Banlieue de Rouen

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