La Poste-Tri Bordeaux : Non au travail du dimanche !19/01/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/01/une-1697.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Poste-Tri Bordeaux : Non au travail du dimanche !

Il y a un mois, la direction du centre de tri postal de Bordeaux avait annoncé qu'elle avait l'intention d'ouvrir le centre le dimanche matin de 7 h à 13 h, pour traiter les publicités adressées, les "Post Impacts", et ceci à l'aide d'agents qui auraient travaillé en heures supplémentaires. Ils auraient été onze en tout à travailler ces jours-là, jusqu'au mois de mars. La direction prétextait une montée en charge de ce trafic, qu'elle situe entre 250 et 300 % en début d'année. Et elle justifiait sa volonté d'ouvrir le centre le dimanche matin en affirmant qu'elle n'a pas de machines de tri disponibles sur les horaires classiques. Ce qui est un mensonge puisque, notamment dans la nuit de dimanche à lundi, dans les brigades traditionnelles (travaillant en 2 nuits sur 4), il y a des machines de libres.

Ce nouvel horaire de travail devait être appliqué pour la première fois le dimanche 7 janvier. A l'appel de la CGT, de SUD et de la CNT, nous avons été plus de 70 postiers à nous retrouver à 6 h 30 pour empêcher l'ouverture du centre. Deux responsables de la direction avaient aussi fait le déplacement, et ils ont entendu ce que nous avions à dire : pas d'ouverture le dimanche matin, créations d'emplois dans les brigades traditionnelles et arrêt du recours aux heures supplémentaires. Car en effet, la direction use et abuse de ce recours pour pallier le manque criant d'effectifs et, si elle trouve des volontaires, c'est à cause des bas salaires pratiqués, et ceci d'autant plus chez les contractuels. Sur le centre, c'est sept emplois à temps plein qui pourraient être créés rien qu'avec les heures supplémentaires.

Finalement, le 7 janvier, devant notre nombre et notre détermination, les responsables ont déclaré que le centre n'ouvrirait plus le dimanche matin. Le centre est donc resté fermé et, après un bon casse-croûte, nous sommes repartis à 9 h 30, bien content de leur avoir "millénaire" !

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