Les travailleurs de l'entreprise Clean House qui effectuent le nettoyage du bureau de poste de Paris 20 ont fait grève quatre jours avec leurs collègues des autres sites ; ils étaient une trentaine au total à participer au piquet de grève.

Ils ont obtenu le paiement des heures supplémentaires (qui leur étaient volées), la fin du travail à temps partiel (certains étaient payés sur la base de 5 712 francs brut par mois). Et le patron s'est engagé à mettre fin aux brimades à l'encontre des militants CGT.

C'est donc un succès remporté contre la société Clean House. Quant à la direction de La Poste de Paris 20, elle est aussi directement responsable des mauvaises conditions de travail et des bas salaires de ces travailleurs. En effet, ceux-ci étaient huit, salariés d'une autre entreprise de nettoyage, jusqu'à ce qu'au début de l'été dernier le directeur d'établissement signe, après appel d'offres, un contrat plus juteux pour La Poste. Deux des travailleurs du nettoyage ont été déplacés vers d'autres sites, parfois éloignés de plus de cinquante kilomètres, tandis que les six autres ont dû travailler à moins nombreux et avec moins de matériel.

C'est pourquoi les travailleurs du nettoyage de Paris 20, qui ont été soutenus dans leur grève par une pétition des postiers, réclament le retour de leurs deux collègues.