Lever Haubourdin (59) : - La police au service d’Unilever24/11/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/11/une-1689.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Lever Haubourdin (59) : - La police au service d’Unilever

Mardi 21 novembre nous étions une centaine de salariés de Lever-Haubourdin à manifester de nouveau au siège de Lever-Europe à Waterloo (sud de Bruxelles) contre la fermeture de l'usine. La police nous a violemment chargés et matraqués pour nous interdire l'entrée du bâtiment. Un camarade a eu le cuir chevelu entaillé, un autre a été mordu par un chien policier et nombreux sont ceux qui ont de multiples contusions.

Au courant de notre venue, la direction avait donné congé à l'ensemble du personnel. Seuls le directeur et quelques adjoints étaient restés sur place.

Malgré ces violences policières, nous n'avons pas reculé et quatre d'entre nous ont été reçus et sont entrés en contact avec les négociateurs réunis à Paris.

A Paris, pour éviter la présence d'une autre centaine d'ouvriers et d'employés de Lever-Haubourdin, la direction attendait au lieu de réunion prévu avec des minibus pour transporter tout le monde au siège de l'Union des Industries Minières et Métallurgiques (UIMM), qui est une vraie forteresse. Mais le plan de la direction a partiellement échoué, elle a quand même dû discuter avec la pression des manifestants dans la rue.

Ce ne sont pas les petites combines de la direction ni les violences policières qui nous empêcheront de nous battre pour notre avenir, de dénoncer la crapulerie des patrons qui exploitent les travailleurs et des politiciens qui s'en lavent les mains.

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