Les Verts avaient proclamé à tout va leur volonté de faire de la politique autrement. C'était, disaient-ils, tout montrer sur la place publique, le bon comme le moins bon. Cette conviction proclamée a duré le temps que viennent les problèmes. Touchés entre autres par des affaires de fausses cartes dans certaines de leurs fédérations et par l'effet négatif de polémiques internes peu reluisantes, ils ont laissé de côté leurs déclarations sur la transparence, en organisant à huis clos leur conseil national, les 14 et 15 octobre.

Sur le sujet majeur de cette réunion, les prochaines élections municipales, huis clos ou pas, on sait depuis belle lurette que les Verts seront présents. Ils se vantent même de l'être bien plus que lors des élections municipales précédentes. Ils parlent de 600 listes et insistent sur le fait qu'ils seront présents dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants, sauf qu'ils ajoutent que cette présence se fera pour les deux-tiers sur des listes de la gauche plurielle.

Les Verts prétendent avoir le vent en poupe, mais, lucides, tiennent à amarrer leur barque à de puissants remorqueurs. C'est plus sûr, même si cela ne permet pas vraiment de souligner les différences.

Mais y en a-t-il vraiment d'importantes ? Cela ne se voit guère.