SNCF Ateliers TGV du Landy : En grève pour 1 000 F et des effectifs13/10/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/10/une-1683.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Ateliers TGV du Landy : En grève pour 1 000 F et des effectifs

Lundi 9 octobre, a démarré une grève des cheminots des ateliers TGV du Landy pour réclamer 1 000 F net mensuels d'augmentation, 58 effectifs supplémentaires, les 32 heures pour les cheminots en 3x8.

Auparavant, la question des salaires avait déjà déclenché deux grèves sectorielles : la première en juin, chez les "jockeys" chargés de faire circuler les rames TGV sur le site. Au bout de 24 heures de grève, le patron lâchait 500 F mensuels sous forme de prime et des effectifs.

Ensuite, le 28 septembre, c'était les " dépanneurs " qui partaient en grève. Dès le premier jour, la grève était totale dans ce secteur, des chefs participant eux aussi au mouvement. Mais au bout de cinq jours, le patron disait qu'il ne céderait rien d'autre que des augmentations individuelles.

Les militants FO qui étaient à l'origine de la grève des dépanneurs avaient déposé un préavis qui ne touchait que ce secteur. Mais, même si les revendications des dépanneurs étaient formulées de façon sectorielle, d'autres secteurs reprenaient l'idée d'entrer en lutte. C'est la raison pour laquelle la CGT, bientôt suivie par FO, décidait de déposer un préavis de grève reconductible pour lundi 9 octobre, couvrant l'ensemble des ateliers, soit près d'un millier de cheminots.

Entre temps, la direction cédait 400 F sous forme de prime aux dépanneurs : elle avait fini par céder face à leur détermination et aussi à la crainte qu'ils n'entament une nouvelle semaine de grève mais cette fois-ci avec d'autres secteurs. Les dépanneurs ont donc repris le travail vendredi 6 octobre.

Lundi 9, une première assemblée a regroupé 80 cheminots. Les mesures de Gallois, 0,4 % d'augmentation et la prime exceptionnelle de 1 000 F suscitaient les quolibets : "C'est tous les mois qu'il nous faut cette somme". Deux petits secteurs étaient déjà en grève totale, mais bon nombre de cheminots attendaient de voir la tournure des événements dans les autres secteurs.

La revendication de 1 000 F était votée ainsi que des effectifs supplémentaires et les 32 heures pour les secteurs en 3x8.

Le lendemain mardi, il y avait 150 personnes à l'assemblée, deux fois plus que la veille. La grève avait gagné de nouveaux secteurs, même si l'ensemble du site était encore loin d'être en grève. Le directeur venu s'expliquer devant l'assemblée n'a rien voulu céder mais il en a pris pour son grade. La grève était reconduiteé

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