Augmentation : La prochaine est sur le gaz29/09/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/09/une-1681.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Augmentation : La prochaine est sur le gaz

Gaz de France a augmenté ses tarifs de 6,5 % au mois de mai. Et il s'apprête à recommencer en novembre, avec une hausse sans doute encore plus forte.

Bien sûr cela fait beaucoup moins que l'augmentation des prix du pétrole. Mais qu'est-ce qui peut bien justifier de telles hausses ?

Est-ce l'Opep, dont on nous rebat les oreilles à propos des prix du pétrole brut ? Mais les pays producteurs de gaz ne sont pas exactement les mêmes que ceux du pétrole. Les deux principaux, et de très loin, sont les Eats-Unis et la Russie. Ensuite il y a les pays riverains de la Mer du Nord, Grande-Bretagne, Norvège, Pays-Bas, Allemagne, puis le Canada, puis l'Algérie. Le Moyen-Orient ne compte pour le moment pas pour grand-chose.

Le gaz naturel ne manque pas, il est même plus abondant que le pétrole, dont on sait que lui non plus ne manque pas.

En réalité cela fait belle lurette que les géants du pétrole ont investi dans les compagnies gazières, lesquelles ont été, un peu partout dans le monde, privatisées. Ils ont investi également dans les sociétés productrices d'électricité, elles aussi privatisées, et qui achètent d'énormes quantités de gaz naturel.

L'augmentation des prix du gaz n'a aucune autre raison que la soif de profit des géants du pétrole qui ne voient pas pourquoi ne pas augmenter les deux quand on peut augmenter l'un.

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