France Télécom - Centre de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) : Contre toutes les mutations imposées la grève continue15/09/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/09/une-1679.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

France Télécom - Centre de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) : Contre toutes les mutations imposées la grève continue

Après l'interruption du week-end, la grève a repris lundi 11 septembre au Centre international par opérateurs (CIO) de France Télécom à Bagnolet, avec 65 % de participants. Cette fois, l'ensemble des militants CGT y a participé.

Il faut dire que la journée de grève du jeudi précédent, le 7, sur les quatre CIO de France Télécom avait été un succès. A Bagnolet, où le mouvement avait commencé le 29 août, 90 % des opérateurs alors prévus au Centre y ont participé, soit environ 100 personnes, et ils ont été largement rejoints par leurs collègues des centres de province, Strasbourg et surtout Marseille et Nantes.

La journée du 11 septembre a été marquée par un fait nouveau : le directeur régional a demandé à rencontrer le comité de grève en tant que tel, et il avait pour une fois des choses intéressantes à mettre sur la table. Certes, il a affirmé qu'il entend maintenir les 25 " redéploiements " (c'est-à-dire des mutations d'office) annoncés par une lettre brutale envoyée le 14 août à une liste d'employés jugés indésirables, lettre qui avait contribué à mettre le feu aux poudres. Toutefois le directeur régional a évoqué la possibilité d'inclure, dans ce chiffre de 25, d'autres opérateurs qui, eux, seraient volontaires pour aller travailler dans d'autres services de France Télécom.

Et surtout, la deuxième vague de 27 mutations d'office supplémentaires annoncée pour les semaines à venir est d'ores et déjà reportée à une date indéterminée ; et la fermeture du Centre serait repoussée du premier trimestre 2001 à une période comprise entre fin 2001 et fin 2002...

Le comité de grève a, quant à lui, réaffirmé le refus du personnel de toute mutation d'office, et la grève a été reconduite - malgré la CGT qui prêche le recours à d'" autres formes d'action " -, avec un appel aux CIO de province à se joindre à une nouvelle journée commune de grève jeudi le 14 septembre.

La direction semble reculer en partie ? Eh bien, il reste à obtenir l'annulation de la menace contre nos 25 camarades, et la mobilisation ne doit pas faiblir.

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