A bas les sanctions, à bas la politique d'intimidation de France Télécom !15/09/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/09/une-1679.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

A bas les sanctions, à bas la politique d'intimidation de France Télécom !

Lundi 11 septembre, s'est tenu le dernier de la série des conseils de discipline convoqués par la direction de France Télécom à l'encontre de cinq militants syndicaux accusés d'avoir " occupé illégalement " une agence commerciale rue Lecourbe à Paris, le 14 janvier, à l'occasion d'une manifestation contre les restructurations dans des services de techniciens.

Cette fois, c'est un militant CGT, Gérard Delimard, qui comparaissait, après quatre militants et permanents SUD. Dans tous ces cinq cas, ces conseils de discipline ont demandé trois mois de mise à pied pour chacun d'eux. La décision finale a, jusque-là, ramené la sanction à 15 jours. Elle n'est pas encore connue pour Gérard Delimard.

En tout cas, la solidarité autour de ces affaires ne s'est pas démentie au fil des semaines. Ce 11 septembre, ce sont quelque 200 personnes qui se sont rassemblées, dans une bonne ambiance, devant la direction régionale France Télécom de Bagnolet, parmi lesquelles une partie du personnel en grève du centre France Télécom voisin ainsi que des employés de divers centres de la Seine-Saint-Denis et de Paris.

Plusieurs élus du PCF étaient présents, de même que nos camarades Arlette Laguiller et Jean-Louis Gaillard (conseiller régional d'Ile-de-France, élu en Seine-Saint-Denis). Arlette Laguiller est intervenue une nouvelle fois pour assurer de son soutien l'ensemble des militants mis en cause (car il y a aussi les quatre militants CGT du centre Voltaire à Paris menacés de trois et même de six mois de mise à pied pour " affichage en dehors des panneaux syndicaux " !), et pour dénoncer la politique poursuivie par France Télécom.

La direction espérait sans doute, en entamant ses procédures disciplinaires iniques à la fin du mois de juin, faire passer sa politique d'intimidation à l'encontre de tous ceux qui résistent à ses exigences, sans susciter des réactions ou une mobilisation trop voyantes. Eh bien, de ce point de vue, c'est raté. Et c'est une bonne chose pour l'avenir de nos luttes.

Partager