D'après une biographie de Nixon, dont des extraits ont été publiés par le New York Times et repris par la presse française, le président américain au moment de la guerre du Vietnam n'aurait pas toujours été au mieux de ses capacités : il aurait pris de lui-même un psychotrope, le Dilantine, qui à hautes dose provoquerait confusion mentale et troubles de comportement. C'est au point que son ministre de la Défense, Schlesinger, avait ordonné aux généraux de ne pas obéir aux ordres du président sans que lui-même les ait contresignés...

C'est rassurant sur la santé mentale de ceux qui nous gouvernent ! D'ici qu'on apprenne, dans 25 ans, que Clinton sniffe de la colle à l'abri de son saxophone...

C'est sous la présidence de Nixon que la guerre du Vietnam a atteint son maximum d'intensité. Les bombardements ont tué, mutilé ; 25 ans après la fin de la guerre, les défoliants continuent à faire sentir leurs effets, et des centaines de milliers de Vietnamiens sont victimes de malformations. Mais, du ministre aux généraux, personne n'a trouvé que les ordres de bombardement étaient fous...

C'est évidemment que les décisions des dirigeants des grandes puissances ne sont pas simplement dictées par leur état moral. Elles sont déterminées par les intérêts de ceux qui gèrent et profitent de l'économie. En toute lucidité et en toute indifférence au sort des populations. Pire que la folie des hommes, il y a celle du système.