Lundi 21 août, un accord a été conclu entre la direction et les syndicats du géant américain de la téléphonie Verizon, mettant fin à 15 jours de grève de 86 000 travailleurs de l'entreprise (voir LO n° 1675).

Les travailleurs ont apparemment obtenu des concessions importantes sur la plupart de leurs revendications : ils s'étaient mis en grève pour des augmentations de salaires, la limitation des heures supplémentaires, la sécurité de l'emploi et l'extension du droit syndical à la filiale Téléphonie mobile de l'entreprise.

Sur tous ces points, les grévistes sont victorieux. En ce qui concerne les salaires, ils augmenteront de 12 % sur trois ans. La direction s'est engagée à garantir l'emploi de tous les salariés du groupe et à limiter le recours aux heures supplémentaires.

Cette grève a été la plus importante, du point de vue des effectifs grévistes, qu'aient connu les États-Unis depuis dix ans. Elle aura probablement des répercussions sur tout le secteur de la téléphonie. Un exemple à suivre ici, dans un domaine qui se déréglemente de plus en plus et où les conditions de travail se dégradent de jour en jour.