Au titre des accords Aubry, qui ont suivi les mouvements de grève de fin 1999 et début 2000, les hôpitaux de l'A. P. ont reçu chacun une ou deux dizaines d'emplois destinés à grossir les services de suppléance, c'est-à-dire les pools de remplacements. Ce saupoudrage est partout sans rapport avec les besoins réels des établissements.

Les crédits correspondant à ces emplois ont été attribués en juin. Et c'est là qu'on a vu les limites de la " générosité " du gouvernement. En effet, ces crédits n'ont pas été calculés en année pleine, c'est-à-dire sur 12 mois, mais seulement sur 8 mois, de mai à décembre ; de la sorte, les crédits de personnel des établissements pour l'année 2000 n'augmentent que d'un demi pour cent en moyenne.

Comment mieux faire voir que rien n'a changé dans la politique de restrictions de l'État ?