A l'issue de la rencontre avec le président algérien Bouteflika, Jean-Pierre Chevènement a promis qu'il allait faciliter l'octroi des titres de séjour pour les ressortissants algériens. Ce ne sont bien sûr que des promesses de ministre de l'Intérieur. Et de toute façon, il peut les faire d'autant plus facilement qu'il ne promet que d'améliorer une situation vraiment pas brillante.

En effet, jusqu'ici les entrées d'Algériens étaient particulièrement verrouillées : et pourtant, dans la période où les attentats islamistes menaçaient la vie de centaines d'Algériens, obtenir l'asile en France était une question de vie ou de mort et aurait dû être facilité. Ce ne fut pas le cas. Bien au contraire.

Chevènement a ajouté qu'il comptait améliorer la situation des demandeurs de titres de séjour, " en particulier pour les scientifiques et les artistes " A bon entendeur, si vous êtes militant ouvrier algérien, syndicaliste ou autre, ou simple mère de famille en détresse, vous ne serez pas considéré par Chevènement comme bienvenu.

On le savait déjà que " la France terre d'asile ", ce n'était que du vent !