1 300 postes supprimés en France, voilà ce qu'a annoncé le nouveau groupe pétrolier TotalFinaElf. Les secteurs concernés sont les plus rentables du groupe, puisqu'il s'agit entre autres du secteur pétrolier.

Pour la direction, c'est la conséquence des " synergies " prévues, du fait du rachat d'Elf par TotalFina. En clair, les actionnaires et dirigeants du groupe prennent prétexte que certains postes font double emploi, suite à la fusion, pour en supprimer le plus possible. Pourtant, les affaires de ce trust, quatrième groupe pétrolier mondial, sont florissantes. En 1999, le résultat net a dépassé les 21 milliards de francs et chaque actionnaire a vu son dividende augmenter de 17,5 %. Pour l'année 2000, le groupe annonce déjà une hausse de son chiffre d'affaires pour le premier trimestre : + 71,6 % par rapport à 1999.

Avec seulement 1 % des profits réalisés sur la seule année 1999, TotalFinaElf pourrait créer 10 000 emplois payés 10 000 F par mois, charges sociales comprises.

Mais comme il s'agit de satisfaire avant tout l'appétit des actionnaires et d'augmenter toujours plus les profits, c'est exactement le contraire qui est décidé