Personnel de prévention et de sécurité une journée de grève au parlement européen14/04/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/04/une-1657.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Personnel de prévention et de sécurité une journée de grève au parlement européen

Mardi 11 avril, à l'appel de leurs syndicats, les salariés du gardiennage et de la sécurité ainsi que des pompiers ont fait grève dans le cadre d'une journée nationale d'action pour leurs revenditions : augmentation des salaires, majoration de 50% des heures de nuit et de 25% des heures de week-end, une vraie prime de transport, l'augmention des primes d'ancienneté, de panier, etc., contre la flexibilité et pour des embauches et une réduction du temps de travail.

La plupart des entreprises et administrations sous-traitent ces activités de gardiennage et de sécurité à des entreprises qui surexploitent leur personnel à la faveur d'une convention collective peu favorable. C'est bien sûr aussi le cas du Parlement européen qui fait appel à la société Sécuritas, société qui réalise de substantiels bénéfices.

À Strasbourg, les employés qui travaillent au Parlement européen ont participé en nombre à ce mouvement. Ils ont profité de leur contact avec les parlementaires pour demander aux élus de Lutte Ouvrière et de la Ligue Communiste Révolutionnaire de venir les soutenir, eux et leurs camarades des autres sites, lors de leur rassemblement devant le siège de Sécuritas. L'accueil a été très chaleureux. Les grévistes étaient manifestement satisfaits de ce soutien et de l'écho que la présence de nos camarades députées apportait à leur mouvement devant la télévision et la presse locales. La prise de parole d'Arlette Laguiller a été très applaudie par la bonne centaine de grévistes présents.

À leur tour les travailleurs ont témoigné de leurs conditions de travail, exprimant leur profond ras-le-bol : "On travaille jour et nuit, douze heures d'affilée, même les femmes, sans aucune majoration pour les heures de nuit ni les week-ends. Il faut parfois parcourir 80 km pour aller travailler avec des primes de transport qui ne sont payées qu'à partir du 31 ème kilomètre. Tout ça pour des salaires de 6 000 F net.".

Nos camarades ont signé une motion de soutien et se sont engagées à être les porte-parole du mouvement au sein du Parlement.

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