L'écoute des élèves c'est aussi une question de moyens10/03/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/03/une-1652.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Divers

L'écoute des élèves c'est aussi une question de moyens

Une élève interne d'un lycée d'Angoulême a accouché seule, sans que quiconque n'ait été au courant et ne se soit aperçu de sa grossesse.

Ce drame de la solitude d'une adolescente a été l'occasion pour Ségolène Royal d'une nouvelle charge contre les personnels de l'Éducation nationale, s'indignant que personne n'ait rien vu, sans même s'être renseigné auparavant sur les conditions de l'affaire. Comme si la volonté de travailler en équipe pour parler davantage des élèves, ou de développer l'écoute vis-à-vis d'eux n'existait pas parmi les personnels de l'Éducation nationale ! Mais comment le faire sérieusement sans temps de concertation, sans réduire le nombre d'heures passés directement à faire cours, sans embauche massive de personnels. Quant aux infirmières et aux médecins scolaires, leur nombre est dérisoire dans les établissements, et pour ces derniers, il y 36 % de vacataires ! La preuve du peu de sollicitude de Ségolène Royal pour les jeunes en détresse !

De plus, la cité scolaire d'Angoulême comprend quelque 3 000 élèves. Ce n'est certainement pas ce genre de structures scolaires qui peut aider à " l'écoute ".

Le personnel, les parents, les élèves ont raison d'exiger davantage de moyens pour l'école.

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