Hôpitaux : Personnels en colere !28/01/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/01/une-1646.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpitaux : Personnels en colere !

La journée nationale de grève et de manifestations de vendredi 28 janvier se présente bien. Après les cinq manifestations parisiennes qui ont rassemblé chaque fois de plus en plus de monde, le 28 va donner l'occasion à d'autres hôpitaux du pays de se rallier au mouvement. En effet, des manifestations régionales sont prévues dans plusieurs villes ce jour-là.

Déjà, ici ou là, le mouvement de la région parisienne a rencontré un écho et a encouragé des hôpitaux, ou du moins des services, à manifester publiquement leur mécontentement contre un sous-effectif insupportable pour les travailleurs comme pour les malades.

A chaque fois, c'est un peu la même histoire qui se reproduit : des collègues qui supportent depuis des mois, voire depuis plusieurs années, une dégradation continue de leurs conditions de travail et n'en peuvent plus, se disent que cela suffit. Cela suffit de soigner les gens dans la précipitation au risque d'accidents, d'en arriver à transfuser un malade dans le couloir ou de refuser d'hospitaliser une personne mourante faute de lit !

Des intersyndicales s'occupent localement d'organiser le mouvement (AG, tracts, manifestations, actions symboliques). Dans plusieurs hôpitaux, le mouvement continue à bénéficier de la coopération - modérée - des chefs, des surveillantes et des médecins pour réduire l'activité lors des points forts de l'action, comme le 28 janvier prochain.

Pour l'instant, le mouvement s'amplifie sans être encore massif. Le fait qu'il dure permet à de nouveaux hôpitaux, à de nouveaux employés de s'y mettre progressivement, y compris parfois de prendre le relais là où la mobilisation faiblit. Bien que la grève soit difficile à organiser dans les hôpitaux, car il faut bien s'occuper des malades alors qu'on manque de bras, les hospitaliers s'efforcent de venir aux AG et aux manifestations.

Il faut être nombreux le 28 pour exiger des effectifs suffisants.

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