Saint-Denis (banlieue parisienne) : Cela ne fait pas le compte26/11/19991999Journal/medias/journalnumero/images/1999/11/une-1637.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Saint-Denis (banlieue parisienne) : Cela ne fait pas le compte

Il aura fallu l'occupation de l'ancienne Trésorerie de Saint-Denis depuis le 27 septembre, 40 jours de grève de la faim de six sans-papiers, diverses manifestations de soutien, pour que le préfet de Seine-Saint-Denis annonce petit à petit, dans le cadre de négociations avec des médiateurs et des représentants de la Coordination 93, des engagements trop limités.

A ce jour 23 " régularisations " seraient en cours, 18 dossiers seraient en cours d'examen et 8 seraient rejetés. Cela ne fait pas le compte. Dans ce département où 13 000 sans-papiers sur 25 000 environ ont été déboutés de leur demande, la régularisation des 49 dossiers présentés par les occupants et les grévistes de Saint-Denis est une revendication bien modeste qui ne coûterait rien au préfet, ni au gouvernement. Et les sans-papiers du 93 comme tous ceux qui les soutiennent sont bien décidés à obtenir satisfaction car ils n'admettront pas que des sans-papiers inscrits sur la liste des 49 soient condamnés à retourner à la clandestinité.

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