Le manque de moyens dans l'Education Nationale : Les assistantes sociales scolaires protestent26/11/19991999Journal/medias/journalnumero/images/1999/11/une-1637.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

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Le manque de moyens dans l'Education Nationale : Les assistantes sociales scolaires protestent

Les assistantes sociales scolaires manifestent leur ras-le-bol. Elles ont protesté en faisant grève, dans l'Hérault entre autres, le vendredi 19 novembre, et ailleurs d'autres façons.

Une choses est sûre : elles n'en peuvent plus. Les salaires n'ont pas bougé depuis des années, alors que les conditions de travail, elles, s'aggravent, principalement à cause des sous-effectifs. Il y a de plus en plus de travail. Déjà en 1995, un rapport parlementaire parlait d'une augmentation annuelle de 3% de leur activité. Par contre, si 300 postes ont été créés en 1998, le budget 2000 ne prévoit la création que de... 30 nouveaux postes.

Sur plus de 2700 assistantes sociales scolaires, 2000 travaillent dans les collèges et les lycées. Cela veut dire une assistante sociale scolaire pour presque 4700 élèves ! Or de plus en plus de jeunes collégiens ou lycéens se retrouvent dans des situations matérielles et morales très dures et ont besoin de faire appel à elles, comme aux infirmières d'ailleurs. Le Syndicat national unifié des assistantes sociales de la fonction publique, le Snuas FP, demande la création d'un poste d'assistante sociale pour deux établissements, et un poste pour un seul établissement, dans le cas des établissements sensibles, c'est-à-dire ceux qui se trouvent dans les banlieues défavorisées ou les quartiers populaires. Cela veut dire qu'il faudrait créer 500 nouveaux potes, et non pas 30.

Dans ce domaine, comme dans toute l'Éducation nationale, le gouvernement devrait avoir comme préoccupation première de créer des emplois, car ils sont utiles, pas fictifs du tout, ceux-là !

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