France Télécom : Contre les 35 heures façon Michel Bon26/11/19991999Journal/medias/journalnumero/images/1999/11/une-1637.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

France Télécom : Contre les 35 heures façon Michel Bon

Le 25 novembre doit avoir lieu la deuxième rencontre entre la direction de France Télécom et les organisations syndicales.

Lors de la dernière rencontre, la direction a annoncé que les personnels des centres par opérateurs, qui sont déjà à 35 heures, n'auraient pas de réduction du temps de travail. Cela s'ajoutait à des propositions de la direction pour l'ensemble du personnel, qui sont loin de faire le compte (cf. LO n° 1635).

En refusant de diminuer les horaires des opérateurs des centres de renseignements (le 12), des centres internationaux, du télégraphe ou des nouveaux centres d'appels pour le téléphone mobile, la direction veut remettre en cause la reconnaissance de la pénibilité du travail de ces agents : travail sur écran en permanence avec les appels qui arrivent directement à l'oreille, pénibilité qui avait été reconnue il y a plus de vingt ans après des luttes du personnel et qui se traduit par cette durée de travail de 35 heures par semaine au lieu de 39 heures.

En outre depuis quelques mois, la direction fait de plus en plus pression pour augmenter encore les cadences de travail, en diminuant la temporisation entre les appels, en mettant les opérateurs sur écoute pendant leurs vacations ou encore en faisant appel à des entreprises comme Télé-Performance pour tester " l'accueil commercial " des agents par des appels " fantômes " !

La seule réponse de la direction à un représentant syndical lors de la première rencontre a été d'envisager de regrouper en fin de vacation les pauses médicales de dix minutes par heure obtenues pour travail sur écran ! Et elle ose appeler cela une réduction du temps de travail !

C'est pour refuser ce mépris de la direction que les agents de ces centres seront en grève le 25 novembre, à l'appel de la CGT et de SUD, pour montrer à la direction qu'ils n'ont pas l'intention de voir leurs conditions de travail se dégrader encore plus.

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