Futuroscope : Trop juteux pour rester public29/10/19991999Journal/medias/journalnumero/images/1999/10/une-1633.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Futuroscope : Trop juteux pour rester public

À Poitiers, le Futuroscope, qui devrait recevoir cette année 2,5 millions de visiteurs, est en passe d'être vendu. Alors que, depuis sa création en 1987, les installations ont été financées avec les deniers publics - ceux du Conseil général de la Vienne entre autres - pour 1,7 milliard de francs, son exploitation devrait désormais profiter à un gestionnaire de parcs de loisirs, puisqu'elle s'avère hautement rentable. René Monory, le président du Conseil général, a fait savoir qu'il aurait préféré que l'acquéreur soit français et qu'il ne souhaitait pas la candidature de fonds de pensions américains " qui viendraient exclusivement gagner de l'argent ".

Comme si l'objectif d'un repreneur n'était pas, quelle que soit la nationalité affichée, de gagner de l'argent en profitant des investissements publics déjà réalisés !

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