La Poste - Centre de tri de Gonesse et du Bourget (Région parisienne) : Cinq jours de grève pour l'embauche définitive de CDD01/10/19991999Journal/medias/journalnumero/images/1999/10/une-1629.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Poste - Centre de tri de Gonesse et du Bourget (Région parisienne) : Cinq jours de grève pour l'embauche définitive de CDD

Les centres de tri de Courrier international de Gonesse et du Bourget sont des centres " à part ", d'environ 150 personnes chacun. Il n'y a quasiment pas de " fonctionnaires " : ceux qui y travaillent sont pour l'essentiel des jeunes en CDD ou CDI venus de quartiers ouvriers de Seine-Saint-Denis. La moyenne d'âge est la vingtaine d'années.

La grève est partie à l'initiative de ceux du centre de Gonesse : 9 CDD avaient reçu l'assurance de leur chef de centre de passer en CDI mais étaient néanmoins en train d'être licenciés, un par un, en fin de contrat. Mais après deux jours de grève, les mardis 14 et 21 septembre, la direction de La Poste a fini par " honorer " les promesses faites, alors qu'au début... il n'en était pas question.

A la différence de Gonesse, au centre du Bourget, la grève du 14 avait été minoritaire (30% d'après les syndicats). Mais elle était majoritairement suivie le 21, et a été reconduite les jours suivants, 22, 23, et 24 septembre. Le centre de Gonesse, ayant obtenu satisfaction dès le 21 au soir, avait arrêté, mais après ceux de Gonesse, ceux du Bourget ont gagné à leur tour, le vendredi 23 septembre, le passage de 12 CDD en CDI. Il faut dire que SUD et la CGT avaient aussi menacé d'étendre le mouvement en appelant à la grève les cinq centres du Courrier international, pour le jeudi 30, si la direction ne cédait pas.

Pour une première grève au tri du Bourget depuis sa création il y a trois ans, c'est une réussite. Un bon début en tout cas, car il reste une quarantaine de CDD, pour lesquels il a été décidé qu' " on ne lâchera pas l'affaire ".

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